Le magnifique lac Balaton

C'est depuis le fond de mon canapé, avec une tasse de chocolat chaud à portée de main que je vous écris. Car le temps a changé depuis mon arrivée: les températures sont tombées (environ 15 degrés) et surtout il fait nuit très tôt à cause du changement d'heure, dès 16h30-17h (d'ailleurs, j'en profite pour préciser qu'il n'y a pas de décalage horaire, je suis à la même heure que vous, amis français!).

C'est donc avec nostalgie pour le temps d'été que je veux vous parler du lac Balaton, où nous avons fait une excursion il y a maintenant deux semaines. Nous avons eu beaucoup de chance: dernier jour de soleil et de chaleur, que demander de plus? Car dès le lendemain, il pleuvait des trombes...

Nous avons sauté dans le premier train destination Balatonfüred, ici, au sud-ouest de Budapest: 

Il était 8h30, nous n'étions pas réveillés mais le train nous réservait des surprises: les wagons renfermaient des cabines dans lesquelles nous étions au calme. Après deux heures et demie de sommeil, nous sommes descendus, stupéfiés par la beauté du site: le lac étant le plus grand d'eau douce en Europe, nous n'en voyions pas la fin. Surtout, les lieux respiraient le calme et la paix; on était bien loin de l'agitation de Budapest!

Après avoir marché dans la petite ville, nous avons décidé de prendre le ferry pour rejoindre Tihany, qui se trouve à une vingtaine de minutes. Là, nous sommes montés tout en haut, nous avons mangé dans un restaurant proposant de la nourriture typique hongroise: goulash soup! Nous avons tranquillement profité du panorama incroyable, puis nous sommes redescendus et avons rejoint le ferry puis le train.

Journée mémorable - pas par les activités que nous avons faites, il faut bien l'avouer il n'y a rien à faire là-bas - à cause du beau temps, de la compagnie, des fous rire, et surtout, du lac et du couché de soleil...

Budapest, cité d'art

L'une des choses que j'apprécie au fur et à mesure que je découvre Budapest, c'est cette ambiance particulière à la ville. A cause du fleuve bien sur, de l'architecture incroyable, mais aussi à cause de ces peintures géantes que l'on trouve un peu partout dans le VII° arrondissement. Ce quartier juif a été dévasté pendant la seconde guerre mondiale mais il reprend vie ces dernières années, étant au cœur de la vie nocturne de Budapest.

Souvent situées à côté de parking, de ruin bars ou simplement dans la rue, ces peintures ne sont pas du tout des graffitis: il s'agit véritablement d'art de rue. En une après-midi de marche, je n'ai pas tout vu - et j'ai tourné en rond, parfois...

Dans la rue Bárczy István

Pas de la peinture cette fois-ci, mais de la mosaïque. Rue Dob

Rue Dob. Représente la réunion des deux côtés de Budapest.

Rue Kazinczy, par quatre artistes. Représente les deux côtés de Budapest, avec le Danube au milieu.
Est-ce que vous pouvez vous imaginer boire un verre entre amis, la nuit tombante, au pied de cette oeuvre? Magique!

"Budapest n'est pas si petite": une carte de Budapest et des principales villes alentours qui valent le coup d'oeil.

"Terre Mère", dans le bar Kőleves.

Ma préférée sans aucun doute!
Rue Akácfa, "Calme ou furie", en 14 jours, l'artiste ayant été retardé par la pluie...

Rue Kertész. Trois artistes, cinq jours.

Rue Kertész.

Joli trompe-l’œil, non?

Certaines de ces œuvres ont été réalisées à l'occasion d'un concours ayant pour but de redonner de la vie à ce quartier historique. On peut dire que ça a plutôt bien marché! 

Art Market Budapest

Visite culturelle ce week-end, celle du marché de l'art annuel de Budapest. Cette exposition rassemble des jeunes artistes de plus de 20 nationalités et attire les foules. Néanmoins les lieux n'étaient pas bondés et l'on pouvait admirer les œuvres de près. Photographie, sculpture, peinture, il y en avait pour tous les goûts. Certains prix étaient affichés, mais pour mieux profiter de l’événement mieux valait ne pas les connaitre...











Je suis sortie de cette expo avec un agréable sentiment, mais je dois avouer que l'art moderne, parfois, ça me dépasse...

Peinture sur Lego.

Suis-je la seule à penser que ces petits Bouddha ont la même expression que s'ils étaient aux toilettes?

Eger, cité du vin et du courage

Ce week-end, l'université nous a emmenés le temps d'un petit séjour à Eger, à deux heures de route de Budapest, au nord de la Hongrie.

Arrivés en début d'après-midi, nous avons mangé dans un restaurant dans le centre ville. Verdict: si jamais vous allez à Eger, ne testez pas ce lieu. Pas de plat hongrois au menu, service déplorable et nourriture juste sortie du congélateur...

Ensuite, nous avons visité le fort qui surplombe la ville. Là s'explique une partie du surnom de la ville. En effet, le seigneur local, István Dobó a défendu la ville contre l'attaque des turcs au milieu du XVI° siècle. L'armée hongroise a utilisée pour cette victoire une arme un peu particulière mais très ingénieuse: il s'agit d'une roue que l'on lâchait sur les flans de la colline et qui explosait dans les rangs de l'ennemi. Eger est toujours très fière de son héros et une statue en son honneur orne la place principale.

L'ancienne cathédrale du fort

 

La fameuse arme explosive

Le soir, nous avons dîné dans un restaurant, bien meilleur cette fois-ci. Au menu, un plat hongrois à base de bœuf et dégustation de vin. La ville est en effet célèbre pour ses vins et est entourée de vignes. Blancs, rosés, rouges, doux, secs, tout y est passé avec un grand plaisir!

Dimanche, nous nous sommes détendus dans les eaux thermales d'Eger. Certains bassins étaient à plus de 30° avec jets massant. Autant dire que nous en avons bien profité! Nous avons fini cette journée avec une balade dans la ville.

Les bains thermaux

Eger vu depuis le fort

Visite de Szentendre

Samedi dernier, nous avons visité la petite ville de Szentendre à 40 minutes de train de Budapest. Nous avons passé une belle journée ensoleillée en compagnie de nos deux amis hongrois natifs de cette ville. Très sympathiques, ils se sont pris au jeu et nous ont un peu expliqué l'histoire de la ville, jouant les guides touristiques.

Nous sommes entrés dans deux musées. Le premier, celui du Marcipán: il s'agit d'une sorte de pâte à sucre avec laquelle, en plus de la manger, on peut faire de véritables œuvres d'art. C'est tellement bien fait que l'on ne penserait pas qu'il s'agit de sucre...

Le Parlement

Lady Di et Mickael Jackson (au fond) sont fait à taille humaine...

Enfin, le second musée présentait les œuvres d'un artiste travaillant à petite échelle, si petite qu'il faut un microscope pour admirer son travail.

Par exemple, l'une de ses œuvres se trouve sur le chas d'une aiguille: 

Nous avons finalement terminé cet après-midi par une petite marche le long du Danube avant de s'arrêter sur une grande pelouse, où les hongrois ont apparemment l'habitude de faire des pique-niques et des barbecues. Les français ont fait découvrir aux étrangers le jeu du "Time's up": bonne ambiance garantie!

Quelques photos de la ville: